Rencontre avec Anne Vrdoljak
Anne est formatrice indépendante dans plusieurs domaines, notamment la communication, le management (conduite du changement, fondamentaux), la vente et l’analyse financière. Elle accompagne aujourd’hui nos entreprises clientes au cours des phases réflexives de la formation interne.
Pour en savoir plus sur notre approche et les solutions que nous proposons, rendez-vous sur notre site : Nos formations sur mesure
Bonjour Anne. Quel est ton parcours avant la formation ?
Anne : J’ai obtenu une licence de sciences économiques, puis j’ai travaillé en banque et à BPI France, où je conseillais et finançais les chefs d’entreprise de la région Bourgogne. Par la suite, j’ai décidé de quitter le salariat pour créer une société de consulting en 2016. À la même période, on m’a sollicitée pour faire de la #formationprofessionnelle, ce qui tombait bien car j’avais déjà envisagé de m’y consacrer.
Les animateurs réflexifs sont toujours des coachs, des consultants ou des formateurs confirmés, qui possèdent une forte appétence et une solide expérience en communication interpersonnelle.
Comment as-tu découvert l’accompagnement de la formation interne ?
Anne : Je n’avais pas connaissance du rôle d’animateur réflexif avant de rencontrer Sinéliance : c’est vous qui m’avez contactée à ce sujet. J’avais déjà accompagné de nombreux salariés dans le cadre de coachings individuels, mais c’est comme ça que j’ai découvert cette approche spécifique.
Depuis la loi de 2018, qui reconnaît la FEST (Formation en Situation de Travail) et impose la mise en place de phases réflexives, nous avons dû adjoindre au binôme formateur/apprenant interne un tiers neutre, appelé « animateur réflexif ». Car la réflexivité n’est pas innée : être un professionnel expérimenté ne garantit pas nécessairement la capacité à animer un entretien réflexif.
Comment définirais-tu la réflexivité ?
Anne : Pour moi, la réflexivité consiste à s’extraire des tâches quotidiennes et des actions de terrain afin de prendre le temps d’identifier, de nommer et de faire émerger les apprentissages. Il s’agit aussi d’aider le binôme à soulever des points qu’ils n’auraient pas forcément envisagés et de les traduire en objectifs à atteindre grâce aux mises en situation.
Quel est ton ressenti sur les bienfaits de cette démarche ?
Anne : Dans la plupart des cas, lors du premier rendez-vous, l’apprenant et le formateur ne savent pas trop à quoi s’attendre, voire découvrent complètement la démarche. Je sens parfois quelques réticences initiales. Je prends alors le temps d’expliquer le contexte, d’en fixer les repères et de les rassurer. Au final, ils sont très satisfaits de l’expérience.
Il est vrai que ces phases réflexives peuvent de prime abord paraître comme un moment à « prendre » sur le temps de travail, surtout quand formateur et apprenant sont déjà la tête dans le guidon. Mais comme l’explique Anne, les réticences initiales se dissipent rapidement dès lors que l’on perçoit toute la pertinence et l’efficacité de cette démarche novatrice !
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